Accueil Notre élan En période de confinement, le Crédit Immobilier de France poursuit son activité
En période de confinement, le Crédit Immobilier de France poursuit son activité
Le confinement, consécutif au Covid-19, oblige les entreprises à mettre en place de nouveaux process ou à stopper certains de leurs services. Au Crédit Immobilier de France, la poursuite de l’activité est une évidence depuis le 17 mars. La réactivité et l’agilité des collaborateurs ont ainsi permis une transition rapide et l’acquisition de nouvelles compétences.
Une réaction coordonnée des équipes dès l’annonce du confinement
En quelques jours, les événements se sont précipités. Au soir du 16 mars, toutes les entreprises de France ont dû organiser le télétravail ou le chômage partiel selon les secteurs. Au Crédit immobilier de France, l’annonce a obligé tous les collaborateurs à réagir, mais les processus appliqués en amont ont favorisé une reprise rapide du travail à distance dès le mardi 17.
Delphine Arnaud,Directrice exécutive du réseau, a pour rôle de piloter et manager l’ensemble des sites opérationnels de CIFD et à ce titre notamment d’accompagner les équipes, les managers, et de les faire évoluer dans les processus. Véritable mise en pratique de l’adaptabilitéde notre organisation, le confinement a concrétisé le processus de télétravail déjà en cours : « Depuis plusieurs années, nous développons un dispositif de télétravail. Sur le site de Lyon, cela concerne déjà 35 % des collaborateurs de manière régulière et plus de 50% d’entre eux à Lille ».
Les grèves de la fin d’année 2019 avaient déjà favorisé la mise en place et l’optimisation du télétravail et le Crédit Immobilier de France avait anticipé la commande de postes informatiques dès décembre :« Notre objectif était déjà de déterminer un plan de continuité d’activité,et nous devions monter crescendo en mars. Les événements actuels ont encore accéléré ce projet et nous avons devancé les mesures de confinement pour protéger le personnel. La semaine précédant celle du 16 mars, nous avions déjà organisé un système de télétravail en conservant une maintenance sur site par roulement. »
Delphine Arnaud se montre très fière de ses équipes qui ont su s’adapter immédiatement malgré la soudaineté du confinement : « Jesuis impressionnée par la façon dont toutes les équipes ont su prendre à bras le corps cette situation pour se mettre en 24 à 48 heures en situation quasi normale de travail. Nos valeurs de cohésion, d’engagement et de responsabilité se sont illustrées d’une façon admirable. »
Le travail à distance, une mécanique bien ordonnée
Syrine Hedhili, auparavant chargée de la relation client, a pris son poste le 1er mars 2020 sur le site de Lyon en tant que responsable traitement unitaire et traitement spécialisé. Soit deux semaines seulement avant le déclenchement du confinement. Son rôle, « en temps normal » consiste à veiller à la bonne réalisation des tâches de ses équipes dans le respect des règles de l’entreprise tout en conservant un lien avec la direction : « Je planifie l’activité et je suis attentivement le développement des compétences de mes équipes afin d’atteindre les objectifs. »
Le basculement en télétravail n’a rien changé dans sa mission quotidienne,« si ce n’est que nous réalisons des points collectifs et individuels quotidiennement pour garder un lien ». Syrine a par ailleurs organisé les plannings en fonction des contraintes de chaque personne, notamment celles qui doivent s’occuper du travail scolaire des enfants.
Le travail à distance demande, dans tous les cas, d’opérer des changements dans l’organisation des journées. Delphine Arnaud ajoute ainsi qu’il a fallu déterminer des plages horaires de réunion « pour continuer à être présent auprès de nos collaborateurs et de nos managers. Ces derniers étant particulièrement sollicités ».
Léonie Delmotte,gestionnaire contentieux au CIF de Lyon depuis 2016, est notamment chargée de la saisie immobilière. La dématérialisation de son service a commencé avant le confinement, ce qui a accéléré un processus déjà engagé : « D’une manière générale, les services contentieux sont encore attachés à l’impression des documents et aux signatures manuscrites. Mais les changements que nous avons opérés nous ont été très utiles à l’annonce du confinement. » Et cela, d’autant plus que les contentieux sont touchés directement par les tribunaux fermés et les audiences repoussées.
De nouvelles méthodes de travail qui se pérenniseront
Chaque jour, des conférences téléphoniques, via une application interne, garantissent la continuité de l’activité et du contact entre les équipes. L’entraide s’avère indispensable en pareilles circonstances et les collaborateurs l’ont bien compris, jusqu’à entrevoir de nouvelles méthodes de travail après le confinement.
Delphine Arnaud le constate d’ores et déjà : « Les réunions ont gagné en efficacité car le fait que chacun soit à distance nous force à une concentration plus importante. De plus, cette période de confinement nous oblige à être meilleurs, plus attentifs aux autres, plus efficients ». Pour Léonie, « cette période permet de développer l’adaptabilité et de faire remonter les difficultés plus facilement. Je souhaite que cela perdure à l’issue du confinement ».
Le travail à distance concerne aussi les recrutements qui avaient débuté avant le confinement et qui doivent se poursuivre. Syrine Hedhili explique ainsi que deux nouvelles personnes ont pu intégrer son service malgré la distance : « Cela est bien sûr moins évident que de les rencontrer physiquement, mais chacun fait de son mieux et je dois dire que cela fonctionne très bien ! Et ils ont malgré tout pu visiter les locaux et signer leur contrat, avec toutes les mesures sanitaires nécessaires. »
L’attention portée aux collaborateurs fait partie des fondements du Crédit Immobilier de France. Le travail à distance obligatoire et, par conséquent, l’éloignement ont encore renforcé l’esprit de l’équipe. Aujourd’hui, plus que jamais, la situation met en avant les aspects humains indispensables à la poursuite de l’activité dans les meilleures conditions.